Nous sommes en janvier, et qui dit janvier, dit les vœux de nouvelle année.
Par conséquent, mes meilleurs vœux pour ces prochains 365 jours et qu’ils soient meilleurs que ceux de 2023.

Il est aussi temps de faire un bilan de cette année écoulée et franchement, ce ne fut pas la meilleure de mon côté.

Petit tour d’horizon.
Je suis revenue chez mes parents pour les aider dans leur quotidien, il a fallut que je change pas mal de mes routines donc ce fut assez casse gueule. D’un côté j’adore mes parents et je m’entends bien avec eux mais le fait de ne pas avoir la pleine maitrise de mon quotidien a engendré beaucoup de frustration et d’énervement. Le retour au calme intérieur a pris du temps et un début de dépression m’a poussé à retourner voir mon psychiatre. Un traitement et quelques séances au psychologue ont apaisé cette tension en moi.

D’un point de vue médical, 2023 c’est le diagnostic de mon diabète et la confirmation de mon syndrome ovarien polykystique (SOPK) et encore actuellement, je me démène à trouver les bons traitements et les bonnes routines . Du coup, beaucoup de rendez-vous, d’examen et de prise de sang. Mais, je ne désespère pas d’y arriver. Ou, tout du moins, je ne désespère que transitoirement.

D’un point de vue professionnel, l’année fut assez calme mais satisfaisante. Du côté personnel, il y a eu des périodes de ce que je nomme en off, le « grottage », c’est-à-dire, un isolement temporaire pour diminuer la tension et des périodes d’excitation surtout en fin d’année. Les montagnes russes en somme.

Voilà, pour ce mini bilan très « mouerf »

Il y a une deuxième tradition de fin/début d’année, les résolutions et les projets. D’habitude, j’ai toujours les classiques, perte de poids, économiser, et autres projets assez bateau en somme. Cette année, je n’ai pas envie de céder à cette pression (que je m’autoinflinge comme elle m’est infligé), sauf pour une chose qui me bouffe la vie. Apprendre à me reposer sur les autres, c’est-à-dire, demander de l’aide, accepter d’être aidée et laisser de la place pour que mes proches me guide dans mon quotidien. Le but n’étant pas de devenir un poids mais de ne pas non plus ostraciser mon entourage à cause de ma peur de perdre en autonomie.

Mes proches vous le diront, je me débrouille très bien toute seule, mais trop, beaucoup trop. Demander de l’aide, ils le savent, c’est extrêmement difficile et vouer à une spirale de dépréciation de moi-même parce-que, bien évidemment, me reposer sur quelqu’un signe ma déchéance niveau autonomie (je ne dramatise pas du tout ma réaction). Or, me débrouiller seule c’est bien mais très énergivore. Je m’épuise tellement vite et souvent que j’ai envie d’arrêter les frais. Je n’ai pas vraiment de piste pour aborder ce problème mais j’en ai déjà parler à quelques personnes de référence dans ma vie, histoire de pas oublier ce challenge (en bonne tradition de l’abandon de résolution). Bien évidemment, la réalité est qu’en améliorant cette compétence, je vais aussi faire boule de neige sur d’autres projets perso (notamment ce blog …).

Ainsi en va de mon petit bilan personnel, assez léger parce qu’en ce moment, je suis sur un mood moins prise de tête après plusieurs mois en mode survie.

Qu’en est-il de votre mini bilan?

Encore une fois, que 2024 soit meilleure que 2023.

Prenez soin de vous,

Nelly.