Journaling ou le revival de tenir un journal intime.

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Le « journaling », terme plus en vogue ces derniers temps, mais qui est très simple, il s’agit de tenir un journal intime. Certains s’y consacreront tous les jours, d’autres moins de fois et d’autres que en temps de crise anxieuse ou d’une sorte d’overdose cérébrale, mais dans tous les cas ça permet d’éclaircir ces pensées, savoir ce qui se cache sous notre boîte crânienne en termes d’émotions, d’évènements importants à mettre noir sur blanc.
A l’heure actuelle, je ne compte plus le nombre de vidéos/articles sur cette pratique, ces bienfaits et les challenge 30 jours qui en découle. Mais, d’un point de vue thérapeutique, cette pratique est conseillée depuis très longtemps.

Ma « première fois » dans cet univers, une psychologue m’avait recommandé d’écrire un peu tous les jours, pour déverser mon trop plein d’émotions, et aussi, pour prendre une distance avec ce que je vivais. Le principe, simple, j’écrivais tous les soirs et le lendemain je me relisais. Je peux vous dire qu’après avoir dormi, ma colère me semblait souvent disproportionnée le lendemain matin et qu’est-ce que je pouvais m’emporter pour tout et pour rien! Néanmoins, ça faisait du bien de coucher ma rage sur le papier, sur le moment le tourbillon m’emportait et sachant que personne ne me lirait hormis mois, ça laisse énormément de liberté. J’ai été assidu pendant 3 ans, puis petit à petit, j’ai laissé un peu de côté, étant certainement un peu plus apaisée, tout en y retournant dans les moments les plus tendus et où j’avais besoin de remettre de l’ordre et je fonctionne encore comme cela aujourd’hui.

Certains, vous diront qu’il faut absolument écrire tous les jours, personnellement, j’écris au minimum une fois par semaine et parfois c’est pas très long et il est possible que je n’écrive pas pendant un ou deux mois. Je vois ce carnet comme une extension de moi, quand il y a un trop plein (émotionnelle, d’idées, de questionnement etc…), mais, je n’en ai pas besoin tous les jours et franchement, ça me met plus de pression qu’autre chose et dans mon cas, cela devient beaucoup moins thérapeutique. J’ai réessayé dernièrement de réécrire tous les jours, pour voir ce que ça m’apporterait (un challenge donc =D) et je tournais tellement en rond et j’y allais à reculons au bout d’une semaine, à tel point que j’en devais blasée et j’en revenais moi-même à me demander pourquoi j’écrivais à ce moment là. J’ai malgré tout tenu, trois semaines et après j’en avais ras-le-bol. Une fois par semaine et plus, me va.

D’un point de vue bénéfice a pratiqué, il y a bien évidemment, une clarification de mes pensées, une prise de distance entre ce que j’écris et ensuite ma relecture, de me poser 30 min et voir ce qui se passe en moi, mais aussi, de laisser aller (pas de règles, pas de jugements…). D’un autre côté, j’ai remarqué quelques points négatifs, lors de mon « challenge ». Tout d’abord, le « je tourne en rond » qui devient très vite une sorte de torture qui peut se transformer en « mon dieu je vais jamais y arriver », ce qui est contre productif et contre thérapeutique. Il y a aussi que je me disais, tout le monde pense que ça permet de clarifier et de tenir une ligne de conduite, ok c’est ce qu’il me faut comme j’avais besoin d’être un peu discipliné. Erreur (dans mon cas) ! Poser mes émotions pour y voir plus clair, eh bah, souvent, j’y vois encore plus flou qu’avant et cela me donne souvent cette impression d’être « double ».

Au final, je conseillerai à tout le monde d’essayer de tenir un journal, mais d’y aller à son rythme et en fonction de ces envies. Il n’y a pas qu’une pratique, mais une pluralité, il s’agit de votre vie et votre journal est qu’une extension. Faites-en ce que VOUS en avez envie !

Prenez soin de vous,
Nelly

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